Quatre sites franciliens au concours « Reinventing cities »

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Paris, Bobigny et Saint-Denis ont soumis des sites dans le cadre de l’ « appel à projets international innovant », lancé fin 2017 par l’association C40, fédérant des métropoles du monde entier. Les projets lauréats seront désignés début 2019

 

Selon le même principe que « Reinventer Paris », puis « Inventons la métropole du Grand Paris », 49 sites sont proposés par 20 villes dans 14 pays depuis la mi-décembre 2017 dans le cadre d’un appel à projets international baptisé Reinventing cities. Ce concours a été initié par le C40 Cities Climate Leadership Group, réseau de 90 métropoles engagées dans la transition écologique, actuellement présidé par la maire de Paris, Anne Hidalgo. Son objectif : promouvoir des projets urbains zéro carbone et résilients. 

 

Quatre sites franciliens

Parmi les 49 sites proposés dans le monde entier, quatre se situent en Ile-de-France : deux à Paris avec un projet concernant la Seine (Passerelles) et un autre Porte de Montreuil ; et deux en Seine-Saint-Denis, une friche industrielle du canal de l’Ourcq à Bobigny, et la Halle de décuvage Pleyel située à Saint-Denis. 

 

Deux phases de concours

Reinventing_Saint-Ouen_halle_decuvelage_©Reinventingcities

Les équipes candidates seront sélectionnées en deux phases, identiques à celles d’« Inventons la métropole ». Une première phase de manifestation d’intérêt portera une attention particulière à la composition des équipes, qui devront comprendre au moins un architecte et un bureau d’études techniques (BET) environnemental.Trois groupements seront retenus pour chaque site, en juillet 2018, et seront invités à proposer un projet plus détaillé, pour une sélection finale fin 2018. 

 

 

Bilan carbonne

« Des innovations sont attendues dans tous les sens », a souligné Anne Hidalgo, le 18 janvier 2018, lors de la présentation de l’opération au Pavillon de l’Arsenal, à Paris. Ces innovations devront être architecturales, écologiques, urbanistiques, mais aussi d’usage, liées à la mobilité, au modèle économique, avec une attente forte portant sur l’innovation sociale.Les projets proposés devront être réplicables et contenir un bilan carbone. La présence d’un mix d’acteurs locaux et internationaux, si elle n’est pas obligatoire, sera appréciée, comme l’a souligné Hélène Chartier du C40. « Les acteurs français, rodés par les appels à projets innovants similaires, bénéficient en quelque sorte d’un coup d’avance », a-t-elle remarqué.