Port Seine métropole ouest prêt pour l’enquête publique en 2019

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Perspective du futur Port Seine métropole ouest. © Haropa

La concertation sur le projet de Port Seine métropole ouest (PSMO) - dédié au BTP -, qui pourrait voir le jour en 2022 sur la plaine d’Achères, s’est achevée lors d’une réunion de synthèse le 11 septembre 2018.

 

A cheval sur les trois communes d’Achères, d’Andrésy et de Conflans, PSMO se trouve en effet à un endroit stratégique : il fait face à la confluence de la Seine et de l’Oise. Une situation qui lui permettrait, espère Haropa-Ports de Paris son maître d’ouvrage, de profiter de la dynamique du Grand Paris en matière de construction.

Plan d'aménagement du Port Seine métropole ouest. © Haropa

Plus d’une centaine de personnes ont assisté, le 11 septembre, à la réunion publique de synthèse qui a clôturé quatre années de débat public puis de concertations sur ce site, où est actuellement exploitée une carrière de granulats et qui verra s’installer ce nouveau port dédié au BTP.

 

L’idée est d’utiliser les trois réseaux de transport déjà présents - route, fleuve et fer - pour fabriquer et transporter des matériaux de construction bruts ou préfabriqués : traitement et criblage de granulat, production de béton prêt à l’emploi, négoce de produits BTP, valorisation des matériaux de construction et de chantiers, etc.

 

Quartier portuaire

Multimodal, ce port - dont Urbicus-Safège est l’architecte et le maître d’œuvre - s’intégrera à un véritable quartier portuaire. Ouvert au public, il facilitera les circulations douces (marche à pied, vélo). Les berges de la Seine seront en effet renaturées et une promenade reliera la gare d’Achères Ville au barrage d’Andrésy. Les granulats extraits sur place serviront, d’ailleurs, à remblayer les terres polluées qui devront être excavées pour sa réalisation.

 

L’investissement public, évalué à 122 millions d’euros, devra encore attendre les résultats de l’enquête publique, prévue pour 2019, pour se réaliser. Si ses conclusions sont favorables, les travaux pourront commencer dès 2020 pour une livraison des équipements en 2022. Une seconde extension est prévue pour l’après-2035, lorsque l’exploitation de la carrière sera terminée. A terme, 500 à 1 000 emplois pourraient être créés sur ce site.